Qui s'automutile?
Sexe
Les
hommes et les femmes sont tous deux concernés par l’automutilation. Le
plus souvent, ce souvent les femmes que l’on rencontre en thérapie ou
bien en hopitaux psychiatriques, alors que l’on voit beaucoup d’hommes
qui s’automutilent en prison.
Age
L’automutilation
commence souvent à l’adolescence, pour devenir très présente pendant la
vingtaine et disparaître à la trentaine.
Abus de substances
On
trouve souvent chez les personnes qui s’automutilent un passé d’usage
de drogues et d’alcool. En effet, les drogues sont perçues comme
d’autres méthodes pour atténuer temporairement la souffrance morale.
Mais, les gens sont rarement sous l’influence de l’alcool ou de la
drogue lorsqu’ils se blessent.
Troubles alimentaires
Les
troubles alimentaires, comme la boulimie ou l’anorexie, sont assez
fréquents chez les personnes qui se blessent. Comme l’automutilation,
les troubles alimentaires ont souvent les mêmes effets psychologiques.
Parfois, l’automutilation et les troubles alimentaires ont lieu
simultanément.
Un passé d’abusé
La
plupart des personnes qui se blessent ont été victimes d’abus d’abus
physiques, sexuels ou psychologiques. Mais cela ne signifie pas que
toutes les personnes qui s’automutilent ont été abusées, ou bien que
chaque personne abusée développera un comportement d’automutilation.
Prise en charge thérapeutique
Beaucoup
de personnes qui s’automutilent tentent une thérapie pour connaître les
raisons de leurs comportements. Mais pour la plupart de ces personnes
les thérapies ne fonctionnent pas pour différentes raisons.
Tout
d’abord parce qu’il arrive encore que certains psychologues ignorent
l’automutilation par manque d’expérience, par ignorance, voir un
sentiment de dégout. Le sujet de l’automuilation est rarement abordé.
D’autre part, les professionnels de la santé mentale interrogent
rarement leur patient sur l’automutilation. Cela implique que c’est à
la personne qui se blesse de mentionner elle-même ce comportement. A
cause de la honte et de la culpabilité que ressentent les personnes
concernées, il est très rare qu’elle révèlent d’elle-mêmes qu’elles se
blessent.
Ensuite, les réactions et les stratégies des psy dans les
cas d’automutilation sont souvent désastreuses pour les personnes. Il
arrive qu’ils demandent à la personne d’arrêter de se blesser ou bien
les envoient en hôpital psychiatrique